Re: International AFL vs International RL
Posted: Thu Jan 12, 2012 2:04 am
Bump or burp!
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Nicolas Larrat: “l’année 2012 s’annonce passionnante”
A travers le long entretien qu’il nous a accordé, le président de la FFR XIII, Nicolas LARRAT, revient sur l'année 2011 et évoque les objectifs du rugby à XIII français pour 2012. Le développement, la vie fédérale, l'Elite, le XIII de France, la télévision, la coupe du monde 2013, le futur sélectionneur des bleus et tout le reste. Tout est dit.
Président, en cette fin d'année, un premier bilan par rapport à 2011 qui s'achève...
Comme les précédentes, je dirai que cette année 2011 a été riche en évènements les plus divers. Elle a apporté son lot de satisfactions, son lot de déceptions et son lot de surprises. Elle a également apporté des confirmations par rapport à certains choix politiques qui ont été faits mais elle a aussi révélé certaines défaillances qu'il va falloir s'employer à améliorer. Mais 2012 s'annonce passionnante.
Mais encore... ?
Je dirai tout d'abord que les efforts accrus que nous avons entrepris de faire depuis 2009 autour de la politique de développement de la discipline, portent leurs fruits. Le nombre de licenciés n'a de cesse d'augmenter. Encore cette année où à mi-saison nous enregistrons une augmentation de plus de 3%. La structuration mise en place autour des agents de développement nous démontre chaque jour que nous sommes sur la bonne voie. Le budget consacré au développement structurel de la discipline a par ailleurs été augmenté dans des proportions considérables (NDRL : autour de 43%) pour la saison 2011-2012). L'effort financier qui a été fait est conséquent. Notre volonté aujourd'hui est de pérenniser définitivement ces emplois ce qui permettra à la Fédération de compter dans ses rangs des permanents qui seront affectés définitivement au développement de la discipline. Nous sommes en discussion actuellement avec certaines comités départementaux pour agir de concert à cette fin, avec un soutien financier fédéral particulièrement important. C'est un investissement sur plusieurs années que nous allons engager et qui assurera au rugby à XIII français un futur florissant. J'ai souhaité le rappeler pour que l'ensemble des acteurs de notre sport puissent avoir conscience de ces efforts considérables qui sont actuellement faits. Mais cela en vaut la peine. L'objectif que j'ai fixé à l'horizon 2015 de compter plus de 15 000 licenciés compétitions sera atteint. En tout cas, nous aurons mis en place les conditions pour y parvenir. Je rappellerai que nous étions un peu moins de 7 000, toutes catégories confondues, en 2004. Je rappellerai encore et toujours les progrès permanents et grandissants du challenge du Petit Treize qui a encore rassemblé plus de 30 000 jeunes participants en 2011 sur plusieurs semaines d’initiation. Nous comptabilisons donc aujourd'hui plus de 43 000 pratiquants ce qui est un succès indéniable et nous travaillons pour aller encore plus loin, encore plus haut en cherchant à créer une véritable compétition autour de ce monde scolaire qui est la clef de toutes les réussites futures. Le développement c'est l'avenir du rugby à XIII français. J'avais annoncé en 2009 que ce serait la priorité de ce second mandat. Sous l'égide du vice-président Laurent ROLDOS qui a pris ce dossier en mains et œuvre sans relâche, l'engagement pris a été tenu.
Je dirai ensuite, au niveau administratif cette fois, que la démarche qui a consisté à structurer nos services s'est poursuivie. Depuis trois ans la Fédération a embauché de nouveaux permanents, des jeunes qui travaillent avec beaucoup d'envie pour développer notre secteur de la communication, de l'évènementiel, du marketing. Ce n'est pas rien que de le souligner et avec les moyens qui sont les nôtres, nous poursuivons cet effort de professionnalisation au niveau fédéral qui nous permet désormais d'agir plus efficacement avec les succès que l'on sait. A cet égard, je rappellerai l'élan que connaît notre site Internet avec une audience grandissante que l'on doit certainement à une mise à jour permanente, à une actualité toujours mise en avant et au travail quotidien qui est fait. Avec plus de 350 000 visiteurs nouveaux en 2011, cet outil de communication est devenue incontournable et symbolise parfaitement l'évolution prise depuis quelques années par notre communication externe. J'insisterai bien sûr sur les remarquables affluences que nous avons obtenues pour la finale du championnat et les matchs internationaux de l'automne. Plus de 12 000 spectateurs à Narbonne, presque 17 000 en Avignon, pas loin de 11 000 à Perpignan, il y avait longtemps, très longtemps que nous n'avions pas connu pareils succès qui s'inscrivent dans la durée.
Là encore nous les devons à ce travail qui est fait au quotidien et à la participation du pus grand nombre : les services de la Fédération, les clubs quand ils veulent s'impliquer ou encore nos organes déconcentrés.
Je ne peux pas, non plus, passer sous silence le retour du rugby à XIII sur le service public avec deux rencontres diffusées en 2011 sur France 3 Sud (la finale du championnat et la rencontre France / Ecosse). C'est là encore le fruit d'une longue négociation qui a été menée pendant plusieurs mois. D'abord renouer le contact avec France Télévisions, ensuite convaincre nos interlocuteurs que le rugby à XIII devait avoir sa place sur le service public, puis négocier les retransmissions en proposant un produit de qualité, avant de débattre sur les résultats d'audience, les parts de marché pour continuer à se projeter vers l'avenir. Certains croient qu'il suffit de dire pour que les choses se fassent. S'ils savaient l'énergie qu'il faut déployer, les écueils qu'il faut contourner pour arriver à exister aux côtés de dizaines de disciplines sportives qui le méritent tout autant que la nôtre. Ceux là qui croient que tout est simple et qui sont si prompts à la critique devraient aussi essayer de comprendre le monde dans lequel on vit...
Sans être exhaustif, j'évoquerai encore les remarquables victoires de nos équipes de France de jeunes contre l'AIS notamment qui nous démontrent si besoin était que nous avons des joueurs d'avenir, que nous devons continuer dans cette voie de la formation en essayant de faire plus, encore mieux pour préparer nos meilleurs espoirs au plus haut niveau professionnel. C'est une démarche que nous menons de concert avec la DTN, les centres de formation qui existent ou se créent et avec les Dragons Catalans qui devront devenir des partenaires privilégiées dans le cadre de cette action aujourd'hui incontournable.
Sans oublier les très bonnes relations que la Fédération entretient avec son ministère de Tutelle, qui je le crois a conscience de tout ce travail qui est accompli et qui nous a encore témoigné cette année son soutien en maintenant le niveau de notre subvention annuelle, ce qui n'a pas été le cas de toutes les disciplines sportives.
Et je ne peux pas refermer ce long chapitre sans évoquer nos partenaires. Ceux qui nous accompagnent depuis plusieurs années, notamment la MUTUELLE DU REMPART et sans lesquels nous ne pourrions pas faire autant. Ceux qui viennent d'arriver, notamment PUMA et AXA qui sont dans la même dynamique d'un vrai partenariat. Quand je mesure le travail accompli par notre assureur, l'audit qui a été réalisé par rapport à nos assurances et les solutions qui ont été apportées, sans oublier l'accompagnement qui a été mis en place, je me dis que les quelques difficultés qui ont pu être vécues par les clubs au moment de la souscription des licences, et qui ont donné lieu à quelques déclarations irresponsables de certains, ont été bien vite balayées.
Je terminerai enfin sur l'organisation des deux rencontres de la coupe du monde 2013 en France, ce qui permettra au XIII de France de jouer devant son public, en Avignon et à Perpignan, ce qui nous donnera l'occasion de vivre ce formidable évènement au plus près, dans des conditions optimales. Je voudrais là encore que tous les treizistes mesurent cette chance qui nous est offerte de pouvoir être des acteurs de ce mondial 2013. Vous savez, là encore, tout n'est pas tombé du ciel. Cette confiance qui est témoignée à la Fédération est le fruit d'une négociation que nous menons depuis de longs mois. Il a fallu convaincre la Fédération Internationale, démontrer que notre Fédération était capable de participer à l'organisation d'un évènement de cette envergure. Il faut aussi y voir la consécration de la crédibilité que nous avons su démontrer à nos partenaires internationaux. L'expression de relations constructives qui valent à la France d'être considérée à son juste rang et d'être un interlocuteur écouté ainsi qu'une force de proposition au sein de la Fédération Internationale.
Ceux qui là encore s'imaginent qu'il suffit de dire pour avoir pourront mesurer qu'il faut d'abord démontrer ce dont nous sommes capables d'accomplir par un travail quotidien pour en retour pouvoir participer à l'organisation d'une coupe du monde.
Puisque vous évoquez indirectement l'équipe de France, quel bilan pouvez-vous faire de la campagne internationale 2011 et pourquoi, finalement, Bobbie GOULDING n'a-t-il pas été reconduit dans ses fonctions ?
C'est un long sujet...
Si le XIII de France a mal commencé sa campagne internationale par une défaite anormale contre l'équipe des England Knights, le test match en Avignon contre une terrible équipe d'Angleterre, qui battra quelques jours plus **** les champions du monde Néo-Zélandais en se qualifiant pour la finale du Four Nations, a démontré que l'équipe de France avait retrouvé ses valeurs fondatrices.
La certitude d'un véritable esprit équipe avec des joueurs impliqués, faisant honneur au maillot tricolore. Les deux dernières rencontres contre l'Ecosse et l'Irlande, au delà de la victoire qui était la moindre des attentes, ont cependant démontré qu'il fallait désormais que le XIII de France aille plus loin, plus haut dans sa progression ; qu'il soit plus ambitieux, plus rigoureux, plus efficace ; qu'il soit en mesure de s'affirmer par rapport à ses adversaires. Pour avoir vécu aux côtés des bleus, pour avoir discuté avec beaucoup d'acteurs au sein du groupe France, je me suis forgé mon opinion et j'ai acquis cette conviction que le XIII de France n'évoluait pas encore à son vrai niveau.
Il faut vraiment que nous franchissions un nouveau palier. Et j'ai considéré que l'équipe de France ne le pourrait que si nous pouvions lui offrir un grand stratège, un grand technicien de notre jeu capable de travailler en totale harmonie et en totale sérénité avec tous les acteurs du rugby à XIII français. Les Dragons Catalans mais aussi nos clubs Elite et notre DTN. Un sélectionneur à même d'apporter une autre rigueur, une autre discipline, de nouvelles méthodes de travail, de nouvelles méthodes d'entraînement, de faire ce lien au nom de l'intérêt commun. Une personnalité indiscutable qui sera capable de tirer le XIII de France vers l'excellence, le très haut niveau. J'ai donc estimé que pour l'avenir, Bobbie GOULDING ne pouvait pas être cet homme là. Cela n'enlève rien à ses mérites et Bobbie a beaucoup donné, a beaucoup œuvré pour reconstruire l'âme du XIII de France qui avait disparu lors de la coupe du monde 2008. La mission qui lui avait été assignée a été remplie et je lui en suis très reconnaissant. Bobbie GOULDING était un meneur d'hommes. Il nous faut maintenant un meneur d’hommes mais aussi un visionnaire, un sélectionneur qui innove et qui puisse amener l'équipe de France là où est sa vraie place.
La question n'est donc pas de savoir si le futur sélectionneur doit être français ou étranger. Je rêverai que nos techniciens puissent prétendre à ce poste difficile mais je constate qu'aujourd'hui aucun entraîneur français n'a la responsabilité de grands clubs professionnels qui évoluent au plus haut niveau mondial. Cela viendra car nous avons des garçons formidables, comme Aurélien GOLOGNI ou Laurent FRAYSSINOUS remplis de talents, mais l'heure ne me semble pas encore venue pour eux. Cela se fera certainement avec le temps, avec cette expérience qu'ils acquièrent actuellement. Le rugby à XIII international a atteint un niveau exceptionnel et nous devons donc pouvoir offrir au XIII de France un sélectionneur exceptionnel. C'est à ce prix que nous ferons une coupe du monde conforme à notre rang. Alors bien sûr, trouver cet oiseau rare n'est pas facile. J'y travaille au quotidien. Des contacts ont été pris. Mais la démarche est difficile car nous devons être capables de nous donner les moyens de nos ambitions et offrir des garanties de sérieux que nous aurons la capacité d'amener une grande équipe de France au mondial 2013. Mais cette compétition sera essentielle pour le XIII de France et l'ensemble du rugby à XIII français. Alors il faut y arriver. Et nous y allons arriver.
Alors à quand l'annonce du futur sélectionneur ?
Bientôt. Laissez-nous le temps de travailler, de discuter. J'espère que d'ici le mois de janvier prochain, le futur patron du XIII de France sera en place pour les deux prochaines saisons. Et quoi qu'il en soit, je prendrai le temps qu'il faudra.
Pour changer de sujets, vous évoquiez certains projets pour 2012, lesquels ?
Des projets, le rugby à XIII en a beaucoup mais il faut aussi avoir les moyens financiers de pouvoir les réaliser le mieux possible. J'en évoquerai plusieurs.
Le premier, c'est cette construction à laquelle nous travaillons avec nos partenaires pour créer une vraie compétition autour du challenge du Petit Treize. Je souhaite que nous soyons capables dans les années à venir de structurer un grand tournoi avec toutes ces écoles auprès desquelles nous intervenons et avec lesquelles nous travaillons avec beaucoup d'envie et de plaisir. J'aime l'idée de pouvoir enfin concrétiser cette démarche à laquelle nous travaillons et qui nous permettra de nous fixer de nouveaux objectifs autour de toutes ces équipes des écoles primaires, des collèges, des lycées voire des quartiers pour ensuite permettre à ceux qui le voudront de poursuivre l'aventure au sein de nos clubs fédéraux. Cela nous permettra d'accueillir, j'en suis sûr, encore plus de nouveaux licenciés mais aussi et surtout de nouveaux dirigeants et nécessairement de nouveaux clubs. Une phase scolaire qui serait suivie ensuite d'une participation aux compétitions fédérales pour ceux qui le souhaiteraient, voilà l'objectif prioritaire auquel nous associerons le plus grande nombre. J'ai demandé au DTN de bien vouloir me présenter un projet structuré par rapport à cette ambition qui doit être la nôtre et tout sera fait pour le concrétiser au plus vite.
Le second, concerne notre compétition Elite. Notre championnat a cette année définitivement pris la bonne voie. Des rencontres indécises tous les week-end, des clubs qui continuent à se structurer, un niveau de jeu qui progresse sans cesse et le retour de TOULOUSE qui apporte une plus-value incontestable. Des équipes qui se tiennent en quelques points, des promus qui ont globalement un comportement digne de l'Elite, des sommets tous les week-end, nul doute que notre championnat progresse. Qui aujourd'hui serait capable de dire quelles seront les six équipes qui se qualifieront pour les play-off ? L'incertitude est totale et quand une compétition de premier plan offre cette indécision c'est que les choses vont dans le sens souhaité. Et le reste suivra, nécessairement, au niveau des affluences et de l'intérêt des médias à condition bien sûr que les clubs poursuivent ces efforts. L'Elite est désormais prête pour se lancer dans un très grand projet qui la fera basculer dans une autre dimension, qui lui permettra de s'ouvrir au niveau national. L'heure est venue de travailler à cet aboutissement et la Fédération est en train d'y réfléchir. Des proposition seront faites aux clubs prochainement et si l'adhésion est unanime alors nous nous lancerons dans une très grande aventure. Dans l'immédiat nous avons décidé avec la Fédération Anglaise que l'heure était venue pour concrétiser l'idée d'une compétition européenne dont les contours se mettront en place au fur et à mesure. Nous commencerons cette année, après notre finale du championnat, par cette journée Franco-Anglaise pendant laquelle nos quatre meilleurs clubs Elite rencontreront les quatre meilleurs équipes de Championship (Leigh, Sheffield, Featherstone et Halifax). Si le succès populaire est au rendez-vous, si les clubs français sont capables de relever le challenge sportif qui leur est proposé, alors nous pourrons envisager d'aller plus loin par la suite. J'exposerai prochainement aux clubs Elite les modalités de ce tournoi que l'on peut qualifier d'européen. Mais c'est une échéance importante pour nos clubs.
Le troisième concerne bien sûr la télévision. La situation aujourd'hui n'est pas simple. Orange Sport qui était le diffuseur de l'équipe de France et des Dragons Catalans semble vouloir se retirer du jeu et en tout cas ne retransmettra plus de rencontres de rugby à XIII. Le monde de l'audiovisuel connaît au surplus quelques chamboulements avec l'arrivée probable de nouvelles chaînes sur la TNT, le câble et le satellite. Bref, les choses sont en train de bouger et les discussions actuellement se poursuivent. Comme vous le savez, depuis 2009, la FFR XIII ne négocie plus pour le compte de la SUPER LEAGUE les droits TV en France, cette mission incombant désormais à la société IMG, mandataire de la RUGBY FOOTBALL LEAGUE, leader mondial dans les droits TV et Marketing. Cela ne nous permet donc pas d'agir directement auprès de tel ou tel diffuseur avec lesquels je demeure cependant en relation permanente. Mais la Fédération travaille en parfaite collaboration avec le mandataire de la RUGBY FOOTBALL LEAGUE et la communication est totale entre nous. Nous œuvrons de concert pour arriver à trouver une solution pour les Dragons Catalans, l'avenir du XIII de France sur le petit écran étant quant à lui sur le point d'être assuré. Tout cela devrait s'accélérer début janvier 2012 et des réunions importantes vont être programmées. Reste également le championnat de France et la coupe de France. Il faut là encore continuer à travailler et ne pas demander ou croire à l'impossible. Notre finale et je l'espère nos demi-finales sont l'objectif que je me suis fixé pour 2012. Et ce serait déjà beaucoup au regard de ce que l'on peut raisonnablement attendre du monde de l'audiovisuel. Il faut savoir être lucide. Il y a des dizaines et des dizaines de disciplines sportives qui aspirent à la diffusion télévisuelle, qui le méritent autant que nous et qui se plaignent d'être dans l'ombre des sports dits majeurs qui raflent tout l'espace disponible. Il y a aussi des critères incontournables sans lesquels il est difficile de convaincre les diffuseurs de vous faire confiance. Des stades pleins mais surtout l'audience et les parts de marchés. Une discipline sportive qui ne fait pas d’Audimat comme on a coutume de le dire n'a aucune chance. La sanction est immédiate. Ou alors il vous faut payer pour financer la production et donner vos images, sans même avoir la certitude que des diffuseurs seront preneurs. Et cela vaut pour tous les sports. Il faut donc continuer à travailler, humblement, patiemment ; continuer à construire cette crédibilité sans laquelle rien ne peut être envisagé sérieusement. Il faut surtout continuer à convaincre que le rugby à XIII, nécessairement confronté à la concurrence du rugby à XV, peut légitimement revendiquer une exposition digne de ce nom. Aussi quand j'entends certaines personnes vouloir croire à l'impossible et qui critiquent sans savoir, la colère monte... Nous nous battons au quotidien pour obtenir le maximum, pour apparaître comme une Fédération qui a le sens des réalités et des responsabilités. Soyez convaincus que nous sommes au cœur de discussions difficiles et que nous ne lâcherons rien. Comme je l'ai dit, j'aurai des réunions importantes courant janvier à PARIS pour essayer de concrétiser tous les contacts qui ont été pris : pour l'équipe de France, pour notre élite, pour les Dragons Catalans que la Fédération ne laissera jamais tomber. J'ai confiance. Mais de grâce, que l'on nous laisse travailler dans la discrétion qui s'impose en pareilles circonstances.
Le quatrième concerne encore et toujours le monde amateur. Depuis trois ans, le nombre des clubs des divisions fédérales n'a eu de cesse d'augmenter. Par dizaines. Cela est aussi le fruit de tout le travail qui est accompli à travers le développement de la discipline par tous les acteurs de la Fédération et j'associe les clubs, les ligues, les comités, la DTN et les agents de développement. Le souci de régionaliser ces compétitions et d'essayer de mieux aider tous nos clubs qui doivent faire face à des dépenses importantes est quotidien. Le monde amateur doit être plus soutenu et sa mise en valeur doit être privilégiée. Cela passera notamment par l'équipe de France dite Fédérale en essayant de lui proposer un calendrier mieux construit, plus cohérent, plus intéressant sportivement. Nous y travaillons avec la RUGBY FOOTBALL LEAGUE et j'ai bien entendu le message que m'a fait passer l'entraîneur des bleus, Christian TEXTORIS, qui fait un travail remarquable.
Je souhaite aussi que 2012 soit mise à profit pour refondre totalement notre règlementation fédérale en ce qui concerne les mutations, les indemnités de formation et tout ce qui entoure les transferts. Ce secteur est tous les ans sources de conflits exacerbés, de manœuvres permanentes de certains pour essayer de contourner les règles applicables. Cela suffit. Il faut révolutionner ces pratiques dépassées pour que tous les clubs puissent travailler autrement, dans la sérénité et cela vaut également pour les services de la Fédération qui sont quotidiennement pris en otages ou l'objet des chantages les plus divers et variés. Quand ce ne sont pas des insultes. Cela n'est définitivement plus tolérable. Il nous faut aussi améliorer notre secteur disciplinaire, notamment au niveau de la commission d'appel qui n'est pas assez réactive. C'est un problème que je concède et qu'il faut rapidement solutionner. La commission d'appel qui est composée de professionnels du droit afin de lui conférer une légitimité nécessaire doit fonctionner autrement. Une nouvelle section va être prochainement créée pour permettre l'évocation rapide de tous les dossiers pour que les joueurs et les clubs soient fixés le plus vite possible. Tout le monde doit savoir que les personnes qui composent cette commission sont aussi des bénévoles et leur disponibilité est limitée. Nous travaillerons donc pour améliorer un système aujourd'hui insuffisamment performant.
Enfin, il y a la création de ce club France que je souhaite vraiment voir concrétiser en 2012. Un club qui regroupera celles et ceux, partenaires mais aussi passionnés, qui voudront aider le XIII de France à se donner les moyens de ses ambitions. Un club qui nous permettra d'attirer à nous de nouveaux investisseurs, de nouveaux acteurs du rugby à XIII français ; un club qui nous permettra aussi de promouvoir au mieux la prochaine coupe du monde 2013 et de nous aider dans notre démarche à cette fin. Ce club doit voir le jour et verra le jour début 2012.
Président, vous évoquiez au début de cet entretien certaines craintes ? Lesquelles ?
Je suis profondément meurtri par le comportement de certains dirigeants ou joueurs, totalement irresponsables qui agressent verbalement ou physiquement nos arbitres mais aussi et parfois les dirigeants fédéraux. Il y a malheureusement et encore des incidents inacceptables qui blessent notre sport même s'ils ont lieu dans toutes les disciplines sportives. La réponse à ces agissements peut alors être judiciaire car la loi protège le corps arbitral et la Fédération fait ce qu'elle doit faire pour accompagner les arbitres victimes d'agressions. La réponse doit aussi être disciplinaire mais dans le respect de l'indépendance des commissions de discipline qui doivent pouvoir juger en leur âme et conscience. Mais pour moi, le sport doit surtout pouvoir combattre tous ces excès à travers ses valeurs éducatives en aidant ceux qui les ignorent ou ne les comprennent pas suffisamment. La passion est parfois exacerbée et débouche trop souvent sur des excès lourds de conséquences. Je sais que le plus souvent leurs auteurs les regrettent, s'en excusent. Mais s'il faut toujours laisser une seconde chance à celui qui faute il faut aussi défendre le corps arbitral. Je ne suis pas de ceux, et l'on m'en fait parfois le grief, qui pensent que la sanction maximale est la réponse à toutes les dérives. Je veux convaincre qu'il nous faut continuer à dialoguer, à expliquer, à éduquer. Les dirigeants, de celui de l'école de rugby à celui du club élite, doivent aider à diffuser ces valeurs de respect, de tolérance. Admettre qu'un arbitre peut se tromper, peut commettre des erreurs, sera un premier pas dans ce processus. Cela implique aussi du corps arbitral qu'il s'inscrive dans cette démarche de dialogue, d'écoute ; qu'il sache reconnaître ses erreurs quand il y en a. Il faut trouver cet équilibre sans lequel nous vivrons mal ensemble. Il faut vraiment que les acteurs de notre fédération comprennent cette nécessité. Sinon, il n'y aura pas d'autres choix que de sanctionner très durement. Mais cela doit être la réponse ultime. Alors que le plus grand nombre prenne conscience de tout cela, y réfléchisse et agisse en conséquence.
Président, une dernière chose. Nous savons que la question vous est encore posée quant à votre futur à la tête de la fédération, lorsque le temps des élections fédérales sera venu. Alors sincèrement, cette décision de ne pas briguer un troisième mandat est-elle vraiment définitive ?
Vous savez, je crois avoir beaucoup donné pendant cette décennie pour notre sport. Il y a un temps pour refermer un livre, pour en ouvrir un autre. Mais c'est vrai, beaucoup de treizistes me posent cette question. Certains insistent pour que je revois ma position afin de repartir pour un troisième mandat. Je ne vous cacherai pas non plus que les discussions que j'ai pu avoir avec certains joueurs du XIII de France me demandant de les accompagner jusqu'à la prochaine coupe du monde m'ont profondément touché au cœur. Je vais être sincère. Les choses bougent, les données changent, les enjeux sont considérables. Préparer cette coupe du monde 2013 ; assurer définitivement cette politique de développement qui appelle un investissement financier important ; œuvrer à l'accession d'un deuxième club français en SUPER LEAGUE ; assurer l'exposition télévisuelle du rugby à XIII pour les dix prochaines années ; rassurer nos partenaires qui eux aussi m'interrogent ; engager le XIII de France dans les grandes compétitions internationales à venir ; achever cette construction et cette mutation de notre Elite... Et tout le reste. Comme vous le disiez, le temps des élections n'est pas encore venu. Le rugby à XIII français est une vraie famille. Comme dans toutes les familles, il y a parfois des colères, quelques méchancetés, des jalousies, des excès et j'en passe. Mais il y a aussi cette passion, cet amour pour un sport qui nous rassemble et qui fait que l'on prend plaisir à s'y retrouver, à y vivre ensemble, même s'il faut accepter d'avoir à affronter des moments difficiles ; même si certaines personnes ne sont pas toujours celles que l'on croient. Ce que j'ai toujours retenu c'est qu'il y a chez nous des hommes et des femmes exceptionnels qui travaillent au quotidien et qui sont pour moi des exemples. Il expriment l'amitié, la sincérité et vous font vivre des moments forts. C'est pour eux que l'on a l'envie de se battre tous les jours, pour tous ces anonymes passionnés qui sont fantastiques. Vous savez, le rôle d'un président d'une fédération comme la nôtre, est difficile à assumer. On ne gère pas un club amateur ou professionnel. Il y a souvent plus de déceptions que de joies. C'est une lutte quotidienne et l'on ne vous épargne rien, même depuis votre propre camp. Ce sont des soucis permanents, des inquiétudes qui vous obsèdent le jour comme la nuit. C'est une vision qu'il faut pouvoir avoir du futur. C'est vouloir comprendre le monde dans lequel on évolue. C'est rechercher des solutions. C'est construire des réseaux au niveau des vrais décisionnaires. Et ce sont toujours des choix essentiels à faire au moment où il faut les faire. Et en ces instants vous êtes souvent seul, face à vous-même et aux responsabilités qui sont les vôtres. Alors aujourd'hui j'observe, je regarde le comportement des uns et des autres ; j'écoute aussi ce qui me disent mes amis et certains dirigeants de clubs. Vous savez, on m'a toujours appris qu'il ne fallait jamais laisser tomber sa famille. Alors si les conditions sont réunies, si les priorités professionnelles et familiales qui sont miennes actuellement peuvent être solutionnées, si j'ai encore la passion, si les treizistes veulent encore me faire confiance, s'ils sont prêts à ce soutien sans lequel aucun engagement bénévole n'a de sens ; si la flamme, la volonté de continuer à avancer sont encore là, on verra. Je ne demande simplement qu'une chose : que l'on me laisse la possibilité d'une réflexion libre, en conscience, quand l'heure sera venue.
NSWAFL wrote:One league's news proves what, Parra?
11.12.2011 года в Москве на стадионе Черкизово состоялся уже традиционный турнир "Кубок двух столиц. В течение дня сыграли все возрастные группы от совсем маленьких до взрослых команд. Турнир получился очень интересным, веселым и захватывающим. Остались довольны все и зрители и игроки. Хочется надеяться, что турниров такого масштаба будет больше.
one league ?NSWAFL wrote:About one league you "pelican".
В этом году украинское регбилиг продолжает радовать своих любителей и болельщиков. Впервые состоялось официальное первенство среди юношей, где принимали участие не только мальчики, но и девочки.
Данное событие является исторически важным для всего украинского спорта. Молодое поколение регбистов набирает обороты, и оставляет за собой надежды на перспективную спортивную деятельность в будущем.
Турнир состоял из трех туров, где юные спортсмены смогли проявить свои навыки и получить свой первый драгоценный опыт.
Финал Чемпионата Украины по регбилиг среди юношей U-14 и U-16 проходил в г.Донецке 4 декабря на стадионе «Олимп».
Соревнования проходили в непростых погодных условиях, больше напоминающих пейзаж Англии – родины регбилиг. В турнире принимали участие более 90 спортсменов из таких городов как Донецк, Ясиноватая, Авдеевка и Красноармейск.
Обязательным условием участия было присутствие на поле одной девочки в каждой команде.
В финале встретились две команды из Донецка – ДЮСШ «Спартак» (тренер Бойко А.Л.) и ДЮСШ «Олимп» (тренер Мазепа В.В.).
В упорной борьбе победу и 1-ое место в первом историческом юношеском турнире по регбилиг одержала команда ДЮСШ «Олимп».